Je me suis rendu samedi dernier aux seconds États généraux de l’Europe. L’événement est né l’an passé à Lille, à l’initiative de deux think-tanks, Notre Europe et Europanova, et d’une organisation citoyenne, le Mouvement Européen — France.

Arrivé à 11h, depuis Paris, et parti à 16h pour assister à un mariage, je n’ai pas assisté aux sessions plénières. Toutefois j’ai pu prendre part à l’atelier sur le rôle de l’Internet dans le débat européen (lire el compte-rendu sur le blog e-toile.

Cet atelier s’est avéré intéressant en ce que la plupart des intervenants ont su relativiser le rôle du web dans le débat public, souvent surestimé, tout en mettant en relief ses spécificités qui le rendent naturellement incontournable notamment dans la perspective d’un débat transnational.

L’évènement m’a paru être une réussite, avec une grande variété d’activités proposés où l’on avait surtout l’embarras du choix : librairie, café littéraire, village associatif, ateliers... le tout dans la superbe cité internationale de Lyon, malheureusement trop excentrée pour attirer un public de passage. Amusant aussi de croiser dans les couloirs Prodi, Verhofstadt ou Cohn-Bendit. [1]

Le principal intérêt des États généraux a été de rassembler la plupart des acteurs du débat européen dans une même journée. On a surtout remarqué que l’idée de voir les partis promouvoir un candidat à la présidence de la Commission lors des prochaines élections européennes, afin de rendre l’enjeu du vote plus visible, prend de plus en plus d’ampleur. Espérons qu’elle finisse par s’imposer. Vous pouvez encourager cette idée en signant la pétition en ligne : who-is-your-candidate.eu