L’association "Besoin de gauche", qui rassemble une partie de l’ancien courant strauss-kahnien (canal historique) autour du député Pierre Moscovici, lance ce lundi son site internet : http://besoindegauche.fr/. Il se donne pour vocation de permettre l’expression du besoin d’un renouveau des idées et des actions de la gauche.
Ce lancement vient clôre la mise en place de toute une stratégie de présence sur le web, notamment à travers des outils web 2.0.
C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, un réseau social, aujourd’hui fort de près de 500 membres, a été créé à l’aide de Ning, un site permettan,t de construire son facebook-like privé : http://besoindegauche.ning.com/, étape désormais indispensable pour la construction d’un réseau de militants, afin de leur permettre de communiquer et d’agir directement entre eux.
Le site va venir aussi apputer et compléter la pétition lancée la semaine dernière afin de promouvoir l’idée de primaires ouvertes pour désigner le candidat de la gauche (c’est à dire du PS) pour l’élection présidentielle de 2012 : http://www.primairesouvertes.fr/. Plus de 1000 signatures ont été rassemblées pour le premier weekend.
Enfin, toute la collection web 2.0 désormais habituelle a été mise en oeuvre :
- le groupe Facebook Besoin de gauche
- le compte Twitter de Pierre Moscovici
- l’univers Netvibes des blogs Besoin de gauche
- le groupe Flickr Besoin de gauche pour la diffusion de photos Creative Commons
- la chaine Dailymotion Besoin de gauche
Naturellement, le site est participatif et publie des contributions des sympathisants. Il donne aussi une large place à la promotion des blogs de ces derniers.
Le site B2G est une belle mise en oeuvre de Worpress construit également par des bénévoles (j’ai modestement contribué à la réflexion sur l’architecture de l’information) dont les compétences ont été identifiées à l’aide d’un appel sur Facebook par l’une des élus du réseau.
Il reste aujourd’hui pour faire le succès du site à le nourrir ce l’essentiel : des idées, des articles, des contributions. Le PS en a aujourd’hui bien besoin pour oeuvrer à cette rénovation — voire refondation — attendues depuis 2002.